dimanche 13 février 2011

Hoi An, deuxième et troisième jour...

Nous visitons la ville, bien décidé à lui laisser une chance de nous séduire... La vieille ville abrite une quinzaine de bâtiments accessibles au public (un système de tickets multi-entrées vous permet de choisir entre 5 attractions différentes, heu... je veux dire 5 visites culturelles et désintéressées bien sûr...)
Nous commencerons par la Chapelle de la famille Tran, où une guide parlant un français très correct nous expliquera l'histoire de la maison et des Tran. Construite en 1802 par l'un des membres du clan Tran devenu mandarin, la maison témoigne de l'influence architecturale de 3 pays: la Chine, le Japon et le Vietnam.
Nous y verrons les tablettes portant les noms des ancêtres de la Famille Tran, ainsi que le jardin dans l'arrière cour où jadis on brûlait le placenta des nouveaux-nés, une pratique traditionnelle visant à résorber tout affrontement entre les enfants...

Resto à l'influence chinoise...

Le jardin intérieur de la Famille Tran...

Coffrets contenant les tablettes nominatives des défunts du Clan Tran.

Le salon où trône la photo du membre du Clan Tran qui érigea la Chapelle.


Une vendeuse de Tofu. La cuisine de rue dans toute sa réalité.






L'entrée des temples est souvent le refuge de commerçants harassants...
Ici, il semble en plus très désordonné...
Le marché aux tissus, où l'on se plairait à flâner dans les allées exigües si l'on était pas solliciter assez agressivement de toute part...

Le marché bordant le Thu Bon. Un étal de viande impensable dans nos belles contrées aseptisées à l'extrême...





La maison Tan Ky, construite il y a deux siècles et qui a subi au travers des années un grand nombre d'inondations. La plus spectaculaire a eu lieu en 1964.


Le pont japonais, construit au 16e siècle par la communauté japonaise de Hoi An. Les français l'avaient aplani lors de la colonisation mais sa forme convexe lui fut rendue en 1986.
Les accès du pont sont gardés par des statues de singes et de chiens. Deux explications: la construction aurait commencé une année du singe pour s'achever une année du singe. Ou: Nombre d'empereurs japonais étaient nés sous une année du chien et du singe.






En bordure de la vieille ville, une étendue de liserons d'eau cultivés pour la cuisine...

Retour au marché pour quelques clichés à la sauvette...

Un artison grave des tampons avec une maîtrise époustouflante, hélas ses tarifs sont hors de notre budget même s'ils paraitraient dérisoires en Europe (Environ 6$ le tampon gravé en bois). De plus j'ai déjà acheté un tel tampon à HCMV pour le tiers du prix, la qualité étant moindre.


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