en passant...

Un petit aperçu d'un essai graphique en cours... (techniques mixtes et photoshop)

Le temps passe...

Oui, le temps passe, voici déjà 20 semaines que nous sommes revenus. 20 semaines passées à définir nos envies, cadrer nos rêves, retoucher terre pour mieux préparer notre futur envol.

En toute sincérité, nous en sommes encore à une phase "brainstorming" de notre projet d'expatriation. Entre la recherche d'un emploi à l'étranger, la nécessité d'offrir aux enfants un cadre quotidien agréable et stable et la confrontation avec une réalité qui n'est pas forcément en phase avec nos attentes, nous louvoyons entre hésitation, perplexité et impatience.

Et puis, nous traînons un peu les pieds, je l'avoue. Après l'agitation de ces derniers mois, nous "profitons" du calme de notre petite vie "semi-campagnarde"...

Voici en quelques photos un résumé de ces dernières semaines...

Yaourts-Maison! Dans l'optique d'une vie plus saine et avec la nécessité, dans l'avenir, de pouvoir "produire" une réponse à nos besoins...
Fromage fait maison! Gaëlle obtient de bons résultats. Pour ma part, je me "spécialise" dans le Paneer, un fromage indien, très facile à réaliser. (Merci Bombay-Bruxelles! Et merci à Seema Döring pour ses conseils avisés!)

Nous passons du temps avec nos proches (Autant en profiter tant que nous sommes encore à quelques kilomètres l'un de l'autre...). Déménagement, baby-sitting, fêtes d'anniversaire, les occasions ne manquent pas...

Notre petit Homme grandit bien (tout comme sa soeur!), de nous quatre, il est celui qui profite le plus de notre "retraite" temporaire à la campagne. Sa courte expérience de la scolarité (avril à juin) lui laisse un bon souvenir (Un grand bonjour à Romane! ;-) ).

Apprendre à réaliser des choses simples à partir de matières premières courantes (yaourt, fromage, pain,...) nous tient à coeur et occupe une grande partie de nos journées. Aussi quand ces expériences nous permettent de "sublimer" la fête d'anniversaire de notre princesse, nous n'en sommes que plus ravis! Les Cupcakes fantaisistes ont fait sensation!

Gaëlle voulait s'essayer à la culture des champignons. Un specimen a surgit! Mais quel monstre, aussitôt dégusté dans une délicieuse omelette... (C'est le côté pratique d'avoir des poules dans le voisinage...)

Home sweet home...

Les deux mois qui ont suivi notre retour se sont dilués dans la quiétude et l'optimisme avec lesquels nous avons façonné notre cocon. Nous avons achevé notre installation qui bien que temporaire se révèle très confortable. Les enfants ont repris le chemin de l'école (une première pour Thorwald, et un grand changement pour Valentine qui passe de l'enseignement flamand à l'enseignement francophone). Je me suis accaparé quelques mètres de la remise pour en faire un atelier, et Gaëlle règne, en douceur avec des gestes mesurés, sur la cuisine...

Nous nous attelons à découvrir ou parfaire certains aspects d'une vie plus "autonome" dans laquelle nous serons plus à même d'exploiter (quel mot affreux!), d'extraire avec plus de résultat et de satisfaction, les ressources qui nous entourent.

Apprendre-réapprendre à faire son fromage; identifier et cuisiner d'autres saveurs, d'autres épices; maîtriser la préparation du pain du pélerin, du pain poori, du naan,...; recycler, récupérer, trier, vivre avec moins pour pouvoir faire plus... Voilà des notions tellement actuelles (parfois même détournées par toute une classe sociale, les "bobos") et qui deviennent les outils de notre "reconversion" sociale et culturelle.

En complément, quelqus photos qui illustrent ces dernières semaines:

Eve et Michaël, de passage en Belgique avant d'entamer leur aventure vietnamnienne. Micha semble bien décidé à percer les secrets de la Triple Carmélite...

Une visiteuse bien entreprenante et curieuse...
Valentine pose devant les dernières productions de cette journée, un pain délicieux et un bocal de sirop de sureau en cours de préparation (fleurs de sureau, citron, sucre et eau qui s'harmonisent en un mélange très rafraîchissant)

Pour ce jour-là, Gaëlle se lance dans l'élaboration d'une crème d'orties (elles pululent dans le jardin et sont un bon exemple des ressources environnantes que nous tentons d'exploiter).

Les enfants se rendent à la ferme en quête de lait frais. Avec lequel, nous réaliserons du fromage et des yaourts. Ces derniers nous laissent perplexes. Gaëlle, en virtuose du produit laitier, nous régalait jusque là de ses yaourts-maison. Cette production au lait frais mérite encore un peu d'essai et d'attention...

"A step before Kodiak" continue son sa route...

Un bilan...

Deux semaines et quelques jours se sont écoulées depuis notre retour. Des journées chargées et consacrées à notre installation (provisoire) et à la prise en charge des priorités et de tout ce que nous avions laissé inachevé ou en suspend à notre départ.

Notre voyage apparaît vraiment comme la première étape d'un projet plus vaste. Comme je le précisais dans un des tous premiers posts: "Quelle que soit l'ampleur du trajet que nous effectuons, c'est avant tout au rythme d'un pas après l'autre que nous vivons cette expérience, un pas qui s'accorde à celui de nos enfants"...

Des pas nous en avons fait, moins que prévu et plus qu'espéré. De grands pas en avant et quelques pas en arrière.

Un premier bilan se forme:

les échecs:

-le manque de préparation au-préalable: nous n'avons pas accordé assez de temps quant au fait de "préparer" les enfants à ce voyage. Deuxième point, le manque de prépa nous a forcé à suivre un schéma de voyage plus classique, voire même parfois trop touristique.

-le manque de préparation pour l'après: nous n'avons pas eu le temps de prévoir et organiser notre retour dans les meilleures conditions. Nous avons heureusement la chance de pouvoir compter sur l'attention et le soutien de nos proches, ce qui nous permet de gérer notre retour dans de meilleures conditions.

-Au niveau matériel, nous avons eu pas mal de casse et de défection. Un matos moindre mais mieux choisi se serait avéré plus efficace.

-Les budgets initialement alloués aux logements et aux déplacements n'étaient pas assez réalistes. Il nous fallait tenir compte du besoin de préserver les enfants dans un cadre correct. Nous avons, Gaëlle et moi, passés l'âge du "vagabondage" routard.

-Valentine, à 4ans et demi, est en demande d'un enseignement plus formel. Il importait donc autant de la "nourrir" de nouvelles découvertes que de "structurer" la façon de l'éduquer.

-Notre souhait de vivre en famille a eu comme revers de renforcer Thorwald dans sa dépendance vis-à-vis de ses parents. Passer du cocon de la crèche à la réalité du voyage a pour effet de lui instiller la peur de "perdre" ses parents.

Les succès:

-Nous avions planifié près de 9 mois de voyage dans 8 pays différents. A ce jour, ce voyage aura duré seulement 3 mois dans 3 pays différents. Nous pourrions y voir là un échec cuisant.

Ce n'est pas le cas: notre retour est motivé par d'un côté l'aspect financier et le besoin d'achever ce que nous avions laissé en suspend et d'un autre côté par la certitude que le moment est venu de mettre la suite en place.

-Nous avons réussi à nous détacher de notre vie confortable, et avons assumer pleinement les risques que nous prenions, pour pouvoir concrétiser nos rêves, faire du tissu des chimères un tablier solide et large où étaler par nos efforts et nos choix, les fruits d'une Vie nouvelle...

-Nous avons dans une certaine mesure prouvé qu'il était abordable et non impossible de voyager, sac sur le dos, en famille avec de jeunes enfants.

-Nous avons raisonnablement géré les risques représentés par le manque d'hygiène et les maladies qui caractérisent ces régions.

-Dois-je préciser que les enfants ont assimilé et conservent à ce jour des notions élémentaires nées du voyage? Ils ont dépassés leurs peurs (Comme Thorwald et sa phobie de l'eau qui rêve de devenir marin...), ils vivent et partagent "Ensemble, en Famille" (notre mantra souvent égrainé au long de ces derniers mois). Et bien d'autres choses encore...

-Nous avons pu visiter et voir énormément de choses merveilleuses, des temples de Bangkok aux ruines majestueuses d'Angkor, des tigres du Kanchanburi aux éléphants de Phnom Penh.

Nous avons gagné dans ce voyage de grandes et de petites choses précieuses: de la cuisine à la mode thai ou de l'intérêt exprimé par Valentine pour le bouddhisme et l'apprentissage de l'anglais...

Le passé et l'avenir:

-Nous vivions une vie stable et agréable, matériellement confortable. Et nous n'avons pas hésité à la sacrifier, la balayer afin de simplement partir... Qui dira fuir? Peut-être... En tout cas, nous nous sommes donné physiquement et mentalement le recul nécessaire pour pouvoir réfléchir et définir nos besoins et nos envies à venir.

-Aujourd'hui, nous vivons volontairement de façon précaire le temps de mettre en place les éléments dynamiques de notre vie future. Une vie loin de la Belgique (et hélas loin de nos proches) dans un autre cadre, avec d'autres priorités, d'autres contraintes.

Nous envisageons des formations axées sur la Coopération et l'Aide au Développement, l'acquisition des compétences nécessaires pour notre expatriation, et comme sécurité la mise en place d'une activité annexe.

Et pour clôre ce bilan:

-Une pensée pour Eve et Mika qui, loin d'ici, vivent les affres et l'excitation d'un nouveau projet, un autre défi...

-Des félicitations pour Mamy qui revendique son indépendance (ce qui nous rassure pour la suite)...

-des nouvelles de la tortue géante du Lac Hoan Kiem: La "Rafetus Swinhoei", probablement âgée de 100ans, pourra enfin bénéficier des soins nécessaires. Les "sauveteurs" l'ont capturé ce 4 avril. On ne connaît que 4 spécimens de cette tortue géante

De retour...

Nous voici revenu en Belgique. Nous souffrons encore un peu du décalage horaire, mais l'énergie est là afin d'organiser notre vie pour la suite. Les enfants sont heureux de retrouver cousines, grands-parents et amis.

Il nous faudra un peu de temps pour "prendre pied" et nous installer, mais les idées fusent et les projets sont sans cesse jeter sur la table afin d'être débattus, triturés, affinés en vue de définir notre ligne de conduite à venir...

J'aurai probablement du mal à poster dans les prochains jours, mais A step before Kodiak continue...

Bien à vous toutes et tous...

Dernière nuit thailandaise...

Nous voici à l'aube du départ. Les enfants sont un peu perturbés car voilà deux jours que nous préparons nos bagages, trions les vêtements les plus chauds en vue de notre retour. Il est près de 23h et ils n'arrivent pas à trouver le sommeil.

Nous suivons sur les chaînes internationales le drame japonais et le conflit lybien. Ca relativise avant de regagner un pays sans gouvernement...

Il n'y a pas de réelle tristesse à quitter la Thailande, car de nos trois mois de voyage, nous tirons une conclusion assez positive et constructive. Je posterai, dans les prochains jours (c'est volontairement que je pose une distance avant de faire le bilan de notre aventure) une sorte de grille SEPA de l'avancement de notre projet après cette première étape...

Puisque nous décollons à 1 heure dans la nuit de dimanche à lundi, la journée de demain risque de nous paraître bien longue. Nous quittons notre chambre à 11h du mat et tenterons de profiter pleinement de notre dernière journée. Ce sera très éprouvant pour les enfants mais nous sommes confiants sur leur capacité à gérer leur fatigue et leur stress. Ils ont bien grandi...

Cuisine thai contre boulettes- sauce-tomate...

Valentine exprime depuis quelques semaines déjà une irrépressible envie de boulettes- sauce tomate. Au point que nous avons même fait le tour des supermarchés en espérant trouver les ingrédients idoines pour lui composer ce plat...

Depuis que nous avons suivi ces cours de cuisine locale, nous voilà à même "d'échanger" un repas (que nous espérons) de qualité contre le plat préféré de notre petite aventurière (en même temps, les exigences de Tatie, ne sont pas énormes puisque son critère de goût ou de qualité se résume à encenser les boulettes-sauce tomate des Lunch Garden...)

Donc, à bon entendeur...

Un retour? Non, une autre étape...

Nos soucis s'arrangent plus ou moins... Nous avons enfin le fin mot de nos problèmes avec notre carte Visa. Nous avons pu, grâce à l'aide de Oma, toujours aussi efficace et présente, recevoir les fonds nécessaires, par Western Union, pour réserver nos billets de retour...

Cette expérience, au final, nous servira de leçon pour la suite et nous envisagerons à l'avenir de mieux nous prémunir contre ces possibles problèmes de carte. (Au passage merci aussi à Morgane, Valérie, Frank et Jack pour leur attention).

Nous pensions que notre Visa avait été "hackée" et les informations transmises par notre banque allaient en ce sens. heureusement, en tentant, depuis Bangkok, de bloquer notre carte, nous avons pu compté sur le service parfait et affable de Card Stop pour nous transmettre les infos correctes et la marche à suivre.

Décidement, voilà que je développe une certaine aversion envers nos banques belges (ou franco-belge pour ne pas la citer)...

Nous voilà donc enfin pourvu de nos billets de retour: départ la nuit du 20 au 21, passage par le Caire (l'agent de voyage d'Egyptair nous explique avec regrets qu'on ne verra pas les pyramides, mais que l'on devrait quand même apercevoir un sacré morceau de désert...)

Nous serons donc en belgique pour le printemps...

Nous rentrons avec des idées, des projets, des envies qui sont nées de cette expérience de trois mois.

Et avec des certitudes aussi, comme celle bien ancrée dans notre conscience que notre vie a définitivement pris un autre virage, a changé et que nous sommes maintenant prêts à réaliser d'autres grandes choses ensemble, en famille.

Nous ne retomberons pas dans cette petite vie de "petite bourgeoisie" que nous, comme tant d'autres, menions avant...

Certes, nous avons sacrifié beaucoup et nous nous devons, en parents raisonnables d'assurer au mieux le quotidien de nos enfants. Mais les mêmes parents sont aussi prêts à leur "offrir" le monde et une vie à nul autre pareil, qui soit le juste reflet de ce qui nous anime...

Dans quelques jours, nous reprendrons la route, non pour clôre ce voyage mais bien pour le continuer. Peut-être jusque Kodiak...

Bien à vous...

Thai cooking school

Lemongrass Thai Cooking School: c'est le nom pompeux de la cession de cours de cuisine que nous avons choisi de suivre dimanche dernier. vers 9h30, notre professeur, une charmante thailandaise parlant un anglais assez fluide, vient nous chercher à l'hotel.

Notre premier contact avec "l'envers du décor" de la cuisine thai se fait au marché couvert, afin de sélectionner et identifier les produits que nous utiliserons plus tard. C'est une démarche au final très pratique car une fois de retour en Europe, nous serons plus à même de retrouver et reconnaître ces ingrédients dans les supermarchés chinois de Bruxelles.

Nous nous rendons ensuite dans une petite boutique qui vend les feuilles de pâte nécessaires à la réalisation des springrolls. Le geste est séculaire, la main sûre et rapide. Le mouvement se répète sans cesse. Au-dessus d'un fourneau, la vendeuse pose une boule de pâte, la soulève aussitôt laissant juste de quoi former une sorte de crêpe très fine qu'elle égalise et affine encore à l'aide d'une spatule. Deux à trois secondes suffisent ensuite à cuire la pâte qu'elle retire promptement du fourneau.

En quelques minutes, elle obtient ainsi un nombre conséquent de ces feuilles que nous utiliserons afin de préparer nos nems au tofu...

Nous réaliserons au cours de cette journée une pâte de curry, 5 plats différents, les springrolls et un dessert.

La photo ci-dessous reprend le Kang Khiao Wan Mou, un curry vert au porc, et le classique Tom Yum Kung, la soupe de crevettes aigre-douce. La pâte de curry est extrêmement simple à réaliser, sa qualité dépend néanmoins de la façon dont on usera du pilon. On y mélange, finement haché, du gingembre thai ou galanga, du lemongrass, quelques morceaux de piment, échalotte, ail, cumin, poivre vert, coriandre, pâte de crevette et un élément que je garde secret afin d'attiser votre curiosité et de vous donner l'envie de venir le goûter chez nous, au retour...

La soupe de crevettes est d'une exécution simple et rapide. Le goût est fortement citronné et piquant à la fois.

Notre professeur, pas très dynamique mais efficace, semble content de notre prestation. Nous nous en sortons assez bien, malgré le fait que nous "brûlons" un peu trop nos woks...

L'un des grands plus de cette expérience, c'est que nous pouvons déguster chacun des plats que nous préparons... Les enfants ont un peu de mal avec les plats plus piquants. De plus, il fait très chaud ce dimanche et nous avalons des litres d'eau, incapables de se désaltérer vraiment.

Les enfants attendaient avec impatience la préparation du Phad Thai, l'un des plats qu'ils préfèrent. Nous en découvrons le secret: la sauce à base de jus de tamarin...

Nous aurons donc réalisé au cours de cette journée culinaire: une pâte de curry vert avec laquelle nous préparons un savoureux curry au porc, une soupe de crevettes aigre-douce, le pad thai au poulet,du potiron au lait de coco, un curry massaman au boeuf (Kaeng Massaman Neua), des springrolls (Poh Piah Thod) et un poulet sauté aux noix de cajou...

Voilà donc un menu possible pour tous ceux qui souhaiteraient nous rendre visite une fois rentrés en Belgique...

Bon appétit!

Quelques nouvelles...

Dimanche... Nous sommes toujours sur Bangkok. Coincés en somme par des soucis de réservation du vol-retour... J'aborde rarement nos soucis sur ce blog, choix volontaire de ne garder que ce qui nous fait avancer ou volonté inconsciente d'idéaliser notre périple?

Voici une dizaine de jours que nous attendions de pouvoir à nouveau retirer du cash et réserver nos billets. Merci les banques européennes de restreindre l'utilisation de Maestro à leurs frontières... En résumé, cette nouvelle initiative qui débutait cette année visait à réduire les fraudes à l'étranger...

Si on y réfléchit, les institutions financières préfèrent imposer à leurs clients une mesure rétrograde dans une société qui évolue au lieu de consacrer les moyens nécessaires pour assurer les services que tout citoyen (du monde) est en droit d'attendre... En même temps, les évènements de ces dernières années nous ont prouvé que logique et attention envers le client n'est pas le fort de ces organismes...

Donc, nous voici contraint d'attendre que notre carte Visa soit débitée, seulement pourvu du cash qu'il nous restait. Alors, oui, notre résidence forcée s'est faite dans des conditions assez confortables... Mais voilà que les essais infructueux pour réserver nos billets ont eu pour effet de "bloquer" notre carte auprès d'un site spécialisé dans la recherche de billets d'avion...

Après contact et échange de mails, on nous conseille de réserver directement sur le site de la compagnie... Ce que nous faisons. Là, l'informatique plante, annulant notre réservation et rebloquant la carte...

La Loi de Murphy, ça vous dit quelque chose...

Demain, lundi, nous nous rendrons dans les bureaux de la compagnie que nous avions choisi afin de régler, nous l'epérons, ce problème majeur...

Tout cela aura eu pour effet de "ternir" la lumière dorée et chaleureuse dans laquelle nous avons baigné au long de ces nombreuses semaines de voyage. Mais, hélas pour ceux qui s'attendent à ce que nous rentrions la queue entre les jambes et "assagi" (si, si, il y en a, pas nombreux mais quand même...) cela n'enlève rien à notre engouement pour prolonger ce projet, pour pas-à-pas amener notre vie quotidienne vers cet état de perpétuel changement et de découverte qui accompagne l'errance choisie...

Aujourd'hui, nous avons suivi un cours de" cuisine thai... A l'origine, ce devait être une activité père-fille, mais l'occasion s'est présentée de le faire en famille...

Je vous en parle et illustre ces mots dans un prochain post...

Photos...

Voici les photos promises dans le post précédent. Les deux premières sont prises à Hanoi, le jour de notre départ... Les enfants arborent fièrement des tenues "traditionnelles".

La suite est prise à Bangkok. On y voit quelques clichés du Wat Chana Songkhram, un temple étouffé de toute part par les trépidantes et inintéressantes rues dévouées aux routards. Le lieu est paradoxalement calme et permet au badaud perdu de s'isoler du monde débauché et superficiel des touristes qui envahissent le quartier. Un petit resto de rue et quelques vendeurs de souvenirs ont quand même pris possession des lieux.

De retour sur le Chao Phraya, où la navigation est toujours aussi abondante et colorée... Pour 14 baths par adultes (soit même pas 50 cents d'€), on peut gagner des points éloignés de la ville, c'est un moyen très économique et donc adéquat pour nous de voyager. De Phra Athit, près duquel nous logeons, nous embarquons vers le Memorial Bridge, à peine éloigné de Phahurat de quelques centaines de mètres.

Le quartier de Phahurat, ou "Little India" est une enclave dépaysante et fascinante, à proximité de Chinatown et des Klongs, les canaux qui fractionnent la ville et se jettent pour la plupart dans le Chao Phraya.

Dans Chinaworld, un centre commercial (aah! les centres commerciaux, avec leur air conditionné glacial, leurs toilettes plus ou moins propres mais gratuites, leurs snacks à prix modiques...), je découvre une vitrine qui ravive en moi l'excitation de la chasse... à la figurine... Pas besoin de préciser que Gaëlle, pragmatique en diable, m'entraîne aussi vite loin de ce chant des sirènes en résine et plastique...

Bangkok...

Notre laptop nous faisant la grâce de fonctionner plus ou moins correctement (j'ai tout essayé, depuis les forums d'aide au nettoyage-maison en passant par les menaces verbales...), j'en profite pour laisser quelques nouvelles...

Nous sommes toujours sur Bangkok, la ville nous plait beaucoup. De plus, les enfants ont besoin de rester dans un cadre familier...

Nous en avons profité pour visiter Phahurat, la "little India" de Bangkok. Saris et épices sont au rendez-vous, nous remémorant des images qui nous semblent déjà si lointaines... L'Inde a gardé une prise sur notre conscience... Un jour... Un jour peut-être... Un jour sûrement...

A la frontière de Phahurat et de Chinatown, nous passons une matinée dans le Chinaworld, un centre commercial sur plusieurs niveaux. Il fait chaud, très chaud et l'humidité est prenante et poisseuse... Nous profitons avec délice de la fraîcheur des lieux clos...

Je tenterai de vous poster quelques photos, dont deux sont encore issues de mes clichés du Vietnam...

toujours sur bangkok...

Nous jouons decidement de malchance... Apres l appareil-photo, c est notre laptop qui nous lache (je redige mon post dans un cyber-cafe donc clavier anglophone sans accent...)...
Nous suspendons nos posts le temps de trouver une solution...
Au passage, Valentine a appris a nager, Thorwald essaie de suivre, et nous continuons notre exploration de Bangkok la seductrice...
Bien a vous...

When it's summer in SIam and we go through many changes...

Quelques mots sans photos... Lors de notre visite de la Pagode des Parfums, au Vietnam, mon objectif principal m'a à nouveau lâché... Je ne le ferai pas réparer. Pas les moyens, et puis, je pense à la règle du "jamais 2 sans 3"...

Il me reste le 75-300, pas évident pour shooter...

Nous redécouvrons Bangkok et la chaleur avec plaisir. Les pad Thais, la Chang, les banana shakes dégustés dans la rue... Nous repassons par certains lieux traversés lors de notre arrivée. Une façon de boucler la boucle... Dans un resto branché de Silom Complex, je teste une sorte de compromis entre le bbq et la fondue chinoise. Des tranches de foie accompagnés de chou chinois finement haché et d'une sauce satay... Un régal...

Nous visitons le site de l'Alliance Française, attenant à l'Ambassade de France. On y trouve une librairie Carnets d'Asie, identique à celle de Phnom Penh, un auditorium, une salle de danse. Les activités sont nombreuses.

La journée se termine par une visite du marché de nuit de Patpong... Notre dernier passage à proximité de ce marché nous avait marqué puisque nous avions failli y perdre Thorwald... cette fois, l'intéressé est bien sagement endormi dans sa poussette...

Le marché de nuit est folklorique, il s'étend en perpendiculaire de 2 grandes avenues, dans un quartier consacré aux activités nocturnes... Les nombreuses échoppes surchargées de t-shirts, statuettes, lunettes, ceintures, sacs et autres accessoires cotoient les gogo-bars et autres lieux clos du Bangkok de la nuit. Des filles en maillot surgissent sous les lumières des néons, les rabatteurs se jettent allègrement sur les mâles en goguette. Le tout forme un tableau humain finalement loin de l'image glauque et sordide que l'on pourrait imaginer. Cette vision-là ne s'expose pas dans la rue, elle reste confinée à l'arrière-cour, loin de la scène touristique familiale et conviviale...

Le lendemain, visite de Chinatown et recherche du "Marché aux voleurs" que nous ne trouverons jamais... Par contre, le quartier de Chinatown a retenu notre attention. Ruelles et dédales encombrés d'étals colorés. Foule grouillante d'activité et odeurs prenantes...

Bangkok étend son envoûtement sur nos âmes, et nous nous plaisons à rêver d'une vie sous le climat parfois langoureux de l'ancien Siam...

Sawadee khap again!

Retour sur Bangkok... Nous débarquons après un vol exemplaire sur Quatar Airways, en Thailande. il est près de 1h30 du matin. Thorwald et Valentine se laissent ballotter à bout de bras alors que nous franchissons l'immigration et récupèrons nos bagages...

Négociation facile pour un taxi jusque dans le centre de la ville. A nouveau s'abandonner à la sensation de vitesse sous les lumières filantes, jaunes et verdâtresNotre chauffeuse, Miss Mansai Tittiporn (ça ne s'invente pas...), nous dépose à l'entrée de Soi Rambutri...

Là, la situation se complique... Notre réservation n'a pas étée enregistrée, et nous nous retrouvons donc, à 3h du mat, dans l'obligation de trouver un hotel en toute hâte. Valentine tombe en larmes, réveillant son frère qui suit le mouvement, Gaëlle veille sur les bagages et nos deux pleureurs pendant que je parcours avec une pointe d'angoisse les rues à la recherche d'un logement...

Tout est complet ou trop cher pour nos maigres moyens. L'inquiétude s'installe mais diluée dans une certitude sereine: nous sommes à Bangkok... Rien n'arrive de moche et sérieux à qui garde le sourire...

La chance sous la forme d'une chambre à trois lits, dont un au sol, et air-conditionné finit par surgir sur mon chemin... Je retourne vite récupérer Femme, Enfants et bagages et me charge de les installer au frais sous des draps propres avant de m'éffondrer de fatigue à mon tour...

Le lendemain, la chaleur nous accueille pour une balade vivifiante dans les rues d'une ville connue. C'est comme de retrouver un ami cher au hasard d'un détour...

Bangkok City... again...

Good Morning Vietnam...

Hanoi s'éveille sous un soleil prometteur. C'est notre dernier jour au Vietnam. Notre avion décolle à 23hoo. La journée risque donc d'être longue. Nous quitterons la chambre dans une heure environ et ensuite, à nous de faire passer le temps...

Les enfants souhaitent revoir le spectacle de marionnettes. Nous comptons aussi flâner le long des berges du Hoan Kiem en mangeant un de ces petits pains malais au beurre salé que nous avons découvert hier...

Et puis, il y a aussi ce moment privilégié que nous nous offrons (pour un prix raisonnable bien sûr!) depuis quelques jours: une dégustation de thé...

Après avoir longuement hésité, on a craqué pour un service de voyage qui fera le bonheur de toute la famille. Ce qui nous obligera à manger au marché de nuit, où les prix modiques sont en vigueur et ce qui comblera en partie le trou dans notre budget...

Thomas Lee, l'un des gérants de la boutique de dégustation nous a conseillé et accueilli avec beaucoup de passion. Il nous a fait découvrir un Oolong qui a séduit autant les adultes que les enfants. Valentine n'en veut plus d'autre!

Thomas s'est montré prolixe, ses conseils et ses informations nous sont précieux et nous prenons plaisir maintenant à déguster des thés variés avec plus d'expérience et de justesse...

J'en profite aussi pour vous signaler que j'ai enfin compris comment placer des liens dans le menu du blog! Il n'est jamais trop tard pour apprendre, héhé!

Notre premier lien est celui de Cyclofamille, un site passionnant relatant les périples d'une famille sympathique. Je vous exhorte à le parcourir au plus vite, car le récit de Séverine, Pascal et de leurs deux magnifiques enfants nous a réellement captivé et est devenu l'un des moteurs à la mise en place de notre propre projet.

Merci et bravo à eux!

Derniers jours au Vietnam...

Dans un peu plus de 30 heures nous nous envolons pour Bangkok. Retour sur notre point de départ, une circonvolution autant géographique qu'initiatique. Notre petite famille a acquis de l'expérience, nous avons changé en si peu de temps (60 jours à peine depuis notre départ ou 60 jours déjà...). Ce retour vers Bangkok, mûrement réfléchi et en grande partie imposé par nos contraintes budgétaires, nous nous devons de l'inscrire dans un mouvement cyclique et dynamique qui corresponde à la philospohie qui nous anime...

"A step before Kodiak" est devenu pour nous plus qu'une adresse où héberger nos impressions et garder le contact (à ce propos, les loulous, y'a pas foule de commentaires!). C'est presqu'un concept où lier nos passions et le plaisir que nous prenons à voyager. Un concept que nous comptons bien décliner dans des projets concrets lorsque nous serons rentrés en Belgique. Aussi attendez-vous à ce que ce blog reste actif bien au-delà de notre périple asiatique et à ce que des ramifications se créent avec le temps et l'engouement que nous mettrons à faire vivre notre projet...

La Pagode des Parfums...

Quelques photos des enfants avant notre visite de la Pagode des Parfums...

Valentine net Thorwald se mettent à la mode des chapeaux coniques...

Valentine devant un étal de boutons... Le choix est dur... Mais hélas rien de bien à ramener à sa Oma... (Depuis Siem Reap et leur rencontre avec un car de chinois enthousiastes, les enfants s'amusent à les imiter sur les photos...)

Thorwie est devenu le chouchou de la réceptionniste du Manh Dung, notre hotel...

Après-midi de repos pour les enfants. On arrive presque à croire qu'ils s'entendent bien...

Un manège minuscule dans la seule plaine de jeux que nous ayons trouvé à Hanoi...

Le théâtre des marionnettes sur l'eau. Une tradition implantée dans le nord du Vietnam. Une série de scènettes, pour la plupart illustrant des moments de la vie rurale ou les légendes, nous montrent la virtuosité des marionnettistes.

Les enfants sont sous le charme de ce spectacle où la musique tient une place importante.

Nous finissons la journée dans un petit resto de rue spécialisé dans les mélange de fruits. Ceux-ci sont servis dans des verres et sont nappés de lait concentré sucré. On y mélange alors de la glace pilée en écrasant les fruits de façon à obtenir une sorte de milk-shake au goût savoureux...

Le lendemain, visite de la Pagode des Parfums. Eloignée d'à peine 60km d'Hanoi, nous mettons néanmoins 2 heures pour arriver au point de départ des embarcations qui nous mèneront au pied des sanctuaires.

La promenade en barque est agréable, bien que cette dernière surchargée menace à tout moment de prendre l'eau. Thorwald, une fois de plus, nous épate par son calme et sa bonne volonté à endurer une nouvelle expérience nautique...
Une heure plus tard, nous atteignons le débarcadère qui mène aux temples.

Là sur une longue bande de terre se cognent les unes aux autres des échoppes de souvenirs et des comptoirs de nourriture. Nous sommes confrontés sans douceur à une des réalités culturelles d'un autre mode de vie. Carcasses de biches, de veaux, de chèvres et d'autres animaux que nous préférons ne pas reconnaître pendent à l'entrée des étals (je ne poste pas de clichés).

Une longue montée rendue délicate par la boue nous attend ensuite.

Cette montée sera récompensée par un repas presque gargantuesque où nous faisons mieux connaissance avec les autres participants du tour organisé. Entre autres, deux sympathiques voyageuses d'origine vietnamienne, Lien, médecin à Namur et sa soeur qui fera le bonheur de Valentine en lui confectionnant un magnifique origami d'oiseau.

L'ensemble de temples s'étend sur les flancs du mont Huong Tich. Nous sommes agréablement surpris de n'y croiser que peu de touristes étrangers. La foule est en majeure partie composée de vietnamiens, ce qui rend notre plongée dans un des lieux de cultes les plus importants du pays hautement plus croustillantes... Nous sommes poussés, repoussés, ballottés par le flux des visiteurs, croyants ou curieux et nous nous laissons entraîner par ce courant empreint de ferveur.

Le "pélerinage" se poursuit en téléphérique pour les moins courageux. La montée, par le chemin sinueux et boueux, vers la grotte au sommet prend presque 2 heures...