dimanche 2 janvier 2011

Enfin...

Bangkok...
Nous y sommes enfin... Ces derniers jours, nous avons doutés de pouvoir y arriver, nous avons même failli y renoncer. Trop de projets à mener à bien avant de partir, trop d'impératifs et de priorité qui nous tiraient vers le bas. Mais grâce au soutien et à la présence de gens formidables, nous avons pu faire le pas de plus qui nous menait à la frontière de notre rêve. Ensuite, tout devenait plus facile, il suffisait de noius laisser pousser, emporter par le vent grisant du voyage...
Abu Dhabi, notre escale à mi-parcours, nous est apparue dans le sfumato matinal qui mélange les teintes chaudes et ocres du désert aux couleurs pâles et blanches du gigantesque aéroport. Le luxe est partout, dans le moindre détail. Mais au fond, il nous apparaît tellement fragile, car gagné dans un combat à chaque instant renouvelé, sur l'immensité implacable du désert...

Notre vol jusque Bangkok est soumis à de nombreuses perturbations que pourtant nous ne ressentons qu'à peine, isolés dans notre bulle de sommeil. Les enfants sont admirables de calme et de sagesse malgré les 12heures que nous passons à plus de 11000m d'altitude.
L'arrivée à Bangkok est une course effrénée que nous sommes sûrs de perdre: notre avion plonge vers la ville alors que la pénombre recouvre le pays. Nous découvrons les milliers de lumières opalescentes et fines qui annoncent que la capitale ne dort jamais vraiment...
Le passage de la douane est une étape un peu angoissante, nous ne disposons pas de visas, juste d'une réservation pour un vol vers Pnom Phen, à la mi-janvier. Nous affichons un sourire charmeur et envoyons en première ligne les enfants, soldats innocents et braves. Ca marche!
Il nous reste à sortir de l'aéroport international, trouver un taxi public et rejoindre la ville, distante de 30km.
Puisque nous ne disposons d'aucune réservation, Gaëlle choisit l'adresse d'une Guesthouse dans le Lonely Planet, la bible des voyageurs. Le taxi rentre dans Khao San et nous dépose à quelques centaines de mètre de la National Gallery. De là, sacs sur le dos, les vêtements collés à la peau par la chaleur ambiante, nous traversons les rues animées en quête d'un refuge...
A suivre

1 commentaire:

  1. Nous sommes heureux de vous savoir arrivés à destination! Nous pouvons constater que les enfants s'adaptent très vite en tous lieux et en en toutes heures!!!
    Nous nous doutons bien que ce voyage a été un peu éprouvant pour vous tous mais au moins là-bas vous avez la chaleur(lol) tandis qu'ici il gèle....Brrrr.
    Que de belles aventures nous en sommes certains vous allez nous faire découvrir! Nous serons de fidèles lecteurs de vos aventures!
    Nous vous embrassons tous très forts!

    Laurence et Jean-Pierre

    PS : Tout va bien à Braine!!!!

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